Le Projet JaFu Mero
Jafu Méro peint Jules André Fumero
Qui est-il?
Jules-André Fumero, dit JAFU MERO, né à Alessandria (Italie) en 1896 et décédé à Cannes en 1980. Sa famille émigre en France, à Marseille.
Ebéniste-sculpteur sur bois de métier, c'est un passionné d'histoire de l'art et de peinture. Son temps libre, il le passe dans les musées des Beaux-Arts du sud de la France et d'Italie, il collectionne les ouvrages d'art et pratique lui aussi la peinture - frénétiquement.
A sa mort, il laisse des centaines d'œuvres peintes sur toile, sur bois, sur carton. Majoritairement des paysages méditerranéens qu'il capture autour de chez lui au Cannet-Rocheville, mais aussi des natures mortes, des campagnes...
Aujourd'hui, ce sont plus de 350 tableaux qui ressurgissent après avoir passés des années dans l'atelier abandonné.
Dans les années noires de la deuxième guerre mondiale, il entretient avec son frère, également ébéniste résident à Marseille, une relation épistolaire qui retrace les moments clés de la guerre vu de l'intérieur.
Jafu Méro inspire Giovanni Fattori
Fattori entre dans le groupe des « Macchiaioli » (les tachistes) Groupe dont les membres affinent les recherches sur la lumière et les couleurs par des « taches »
Il abandonne ainsi progressivement les clairs-obscurs romantiques pour des contrastes de taches de lumière-couleur d'une grande précision (Femme au soleil, 1866, Milan, collection Jucker).
En 1890, quand le jeune peintre Alfredo Müller de retour de Paris enthousiasme la jeune génération avec des toiles qui ont retenu la leçon impressionniste, le vieux maître macchiaiolo s'oppose farouchement à cette influence française qu'il juge néfaste. Le débat a marqué le milieu artistique toscan.
Jafu Méro inspire Berthe Morisot
Berthe Morisot est une « rebelle ». Tournant le dos très jeune à l'enseignement académique, elle fonde avec Claude Monet, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Camille Pissarro, Edgar Degas le groupe d'avant-garde les « Artistes Anonymes Associés », qui va devenir la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs regroupant des impressionnistes. Sa volonté de rupture avec les traditions, la transcendance de ses modèles, et son talent font d'elle « la grande dame de la peinture » selon l'historienne Anne Higonnet.
Jafu Méro inspire Pablo Picasso
Avec Georges Braque, Pablo Picasso est le fondateur du cubisme. Son œuvre est découpée en plusieurs périodes : la période bleue (1901-1904), la période rose (1904-1907), le cubisme (1907-1914), la période ingresque (1917-1925) et la période surréaliste (1925-1939). L’artiste peintre Pablo Picasso a une œuvre protéiforme, en plus des dessins et des peintures, l’artiste crée des gravures, des décors, des costumes, des céramiques, des sculptures etc.
Jafu Méro inspire William Turner
Initialement de la veine romantique anglaise, son œuvre est marquée par une recherche novatrice audacieuse qui le fait considérer, avec son contemporain John Constable, comme un précurseur de l'impressionnisme.
Renommé pour ses huiles, Turner est également un des plus grands maîtres anglais de paysages à l'aquarelle. Il y gagne le surnom de « peintre de la lumière ». La plus grande partie des œuvres de Turner est conservée à la Tate Britain.
Jafu Méro inspire Camille Pissaro
C’est en 1885 qu'il prend conscience du nouveau style qu’il a adopté : "....je suis en voie de transformation et j’attends avec impatience un résultat quelconque. J’espère cependant faire un petit progrès. Je vous prie de croire que cela me cause bien du tourment ; c’est évidemment une crise ! " Ce travail sur la sensation et l’impression, qui entraîne Pissarro sur la voie du néo-impressionnisme pendant quelques années, est déjà en germe en 1882 dans Quai du Pothuis, bords de l'Oise, conservée au Musée du Havre78.
Jafu Méro inspire Claude Monet
Le 15 avril 1874, l'exposition de la Première exposition des peintres impressionnistes organisée par la Société anonyme coopératives d'artiste ouvre ses portes dans les ateliers de Nadar, au 35, boulevard des Capucines. Elle présente les œuvres des différents artistes qui se qualifieront plus tard d'impressionnistes
Jafu Méro inspire Frédéric Bazille
En 1862, il part pour Paris. Sur le conseil de son cousin, le peintre Eugène Castelnau, il s'inscrit à l'atelier de Charles Gleyre où il perfectionne sa technique du dessin. Il y rencontre Claude Monet puis Auguste Renoir. Très vite, un groupe se forme autour d'Edgar Degas, Alfred Sisley, Édouard Manet, Berthe Morisot, Paul Cézanne, Camille Pissarro, Émile Zola et Paul Verlaine.
Le 19 juillet 1870, la France déclare la guerre à la Prusse. L’armée française se trouvant rapidement en difficulté, Bazille, avec la fougue de la jeunesse, s’engage dans le 3e régiment de Zouaves. Il trouve la mort à Beaune-la-Rolande (Loiret) le 28 novembre 1870. Au cours d’un assaut des troupes françaises, des femmes et des enfants couraient vers une ferme pour se mettre à l’abri. Selon ses camarades, Bazille s’est écrié : « Surtout ne tirez pas sur les femmes et les enfants ». Puis il s’est élancé pour les protéger. Il reçoit une balle dans le bras et une autre dans le ventre. Il vit encore quelques moments, confie sa bague à un camarade afin qu’il la remette à ses parents, puis s’éteint.
Seulement sept années se sont écoulées depuis son début dans la peinture à Paris.
Jafu Méro inspire Cézanne
Cézanne développe et met au point sa méthode de travail, essentiellement sur le motif, dessiner par une succession de traits et de lignes disjointes qui décrivent géométriquement les objets ou le paysage en plans successifs suivant la perspective aérienne. La précision de la dégradation des couleurs par touches juxtaposées considérant l'ombre comme une couleur, généralement du bleu, accentue le clair-obscur. Le tout en prenant un soin méticuleux à la touche et à sa qualité. Il ne copie pas un paysage de manière réaliste pour ne pas le figer : en le peignant de manière très expressive, il lui donne vie. Pour rendre sa peinture plus vivante, il se focalise sur l'émotion qu'il souhaite transmettre.
Jafu Méro inspire Matisse
Jusqu’en 1905, 35 ans, Matisse fut en quelque sorte apprenti, fréquentant des ateliers où corrigeaient des maîtres, copiant les chefs d’œuvre du passé, sollicitant l’avis d’artistes (comme Rodin) où se faisant leur disciple (comme Signac)
La lenteur avec laquelle se dégage son originalité résulte de la grande diversité des influences auxquelles il se soumet
Matisse veut à la fois respecter le passé et s’en libérer
Il dira « Quand j’étais jeune je travaillais au Louvre, copiant les maîtres anciens, apprenant leur pensée, leur technique. Dans l’art moderne c’est indubitablement à Cézanne que je dois le plus »
Mais il dira aussi « lorsqu’on imite un maître, le métier de celui-ci garotte l’imitateur et forme autour de lui une barrière qui le paralyse »